Swoûmoû tasswahoû : Jeûne & Santé !
Les jours de jeûne (roza) conseillés de Muharram
Les 2 jours recommandés en début du mois
Ce sont le tout 1er jour et aussi le 3ème jour.
Il est recommandé de jeûner (roza) le 1er jour de Muharram. C’est ce jour-là que le du’a (supplication) de Nabiy (prophète) Hazrat Zakariyya [a.s.] fut exaucé. Aussi, 2-raka’ats de namaaz-nafil basique est aussi préconisé en ce 1er jour de Muharram (durant la journée). Il est dit que celui qui jeûne ce jour-là sera récompensé comme ayant fait des ‘ibâdats durant toute l’année et sera protégé des soucis et problème durant l’année.
Selon un autre hadîth, un roza-nafil est aussi préconisé au 3ème jour de Muharram.
Certains spirituels parmi les plus fervents et notamment les adeptes des rozas-nafils (par ailleurs tout au long de l’année), observent le roza-nafil, entre autres, durant les 10 premiers jours du mois de Muharram.
Les 2 jours recommandés pour l’occasion du ‘Aashoûrah
Ce sont les 9ème et 10ème jours.
Hazrat Bibi Hafsah [r.a.] rapporte que le saint Prophète [s.a.w.] avait toujours l’habitude de jeûner le jour du ‘Ashoûrah, c’est-à-dire le 10ème jour de Muharram.
Selon le hadîth Muslim sharîf, Hazrat ‘Abdullah Ibné ‘Abbâs [r.a.] rapporte que lorsque le saint Prophète [s.a.w.] observait le roza de Yawm-é-‘Aashourah, il conseillait ses swahâbas (compagnons) aussi d’en faire de même.
Certains swahâbas lui ont dit que les juifs (yahoûdi) aussi respectaient et observaient ce roza de ‘Aashoûrah et le saint Prophète [s.a.w.] répliqua que s’il serait encore en vie l’année suivante, il observerait la veille aussi, c’est à dire également le 9ème jour de Muharram. Mais le saint Prophète [s.a.w.] fut intéqâl (décédé) l’année suivante, mais depuis cette recommandation, les swahâbas, taabi’îns et awliyas qui suivirent ont tous gardé ce principe en observant le roza les deux jours, c’est à dire les 9ème et 10ème Muharram.
Cependant, il est à noter que si quelqu’un n’a pas l’occasion d’observer le roza le 9ème jour, il peut n’en observer que le 10ème jour, c’est à dire le Yawm-é-‘Aashoûrah seulement. Sauf si ce dernier tombe un vendredi, à ce moment là, il lui faudra rajouter un autre jour accolé, donc le samedi aussi. C’est ce qui s’appelle la règle (maslâ) du vendredi-isolé déconseillé.