Question-Réponse n° 51
Quelle longueur maximale pour les poils des parties intimes ?
Question d’un jeune homme de Paris 18ème : “En temps que jeune mauricien, je sais très bien qu’on doit toujours bien se raser les parties privées…mais j’ai des copains maghrébins qui n’ont pas l’air de bien savoir et qui avouent même n’avoir jamais appris la chose. Pouvez-vous re-préciser sur la question, et surtout les raisons, la longueur à ne pas laisser dépasser aussi bien que les méfaits de la négligence ?”
Réponse : Cher jeune homme, vous posez là une question fort intéressante sur la propreté (twahaarat) et qui en plus, touche tout le monde. Merci d’avoir osé la poser.
Si vous avez lu notre article sur le Ghusal (dans l’icône “Vie Pratique”), vous avez certainement compris la logique islamique de la propreté corporelle et vestimentaire. Les poils pubiens et sous les aisselles doivent être rasés pour la propreté du corps qui est validé par le ghusal en vue d’obtenir cet état de propreté et de sacralisation. Ces poils ne doivent pas dépasser la longueur “d’un grain de riz”. Il est logique que des longs poils ne seraient pas hygiénique parce que le corps humain transpire…et sans compter les odeurs ! Donc, les raisons de le faire sont d’ordre hygiénique appelés “twahaaratal-lil badni” qui veut dire la propreté du corps, qui valide l’état du ghusal pour pouvoir avoir accès à tous les ibaadats (actes de prières et d’adorations) et avoir une vie sainte.
Par ailleurs, sachez que le Shari’at est le même pour tous, les maghrébins que vous côtoyez sont tout simplement des gens non avertis, qui visiblement ne connaissent mal ou pas assez leur deen.
Les méfaits seraient logiques : Le fait de ne pas le faire nous mettraient en état d’impureté islamique, comme les kaafirs (non musulmans), donc de malpropreté corporelle.
La propreté prôné par l’Islam est même scientifiquement compréhensible. Des poils non réglementés qu’on se laisserait pousser à tout va, seraient des “nids” de microbes et de bactéries, donc nuisibles à notre santé et notre aise. D’autant plus que sur le plan spirituel, voir notre article sur le Ghusal, l’état d’impureté (sans ghusal) pousse plus facilement le musulman vers des péchés et des actes blâmables, car on serait à la merci de Satan, qui lui est malpropre et aime tout ce qui est impur.
Le Ghusal et le Wazu, donc cette propreté corporelle, est non seulement un équilibre pour nous et notre corps, mais aussi une protection. Allah ta’ala ne manque pas de nous le rappeler en ces termes : “Ils sont heureux, ceux qui se purifient” [sourah 87 – verset 14]