Le domaine sexuel demeure bien entendu sensible car le sexe (janass) a toujours été un des grands penchants de l’humanité. Allah le Créateur nous a créé hommes et femmes. Et notre deen l’islam est un mode de vie complet pour notre épanouissement et notre équilibre, sur fond de procréation humaine.
Cependant, face à tel sujet tabou, il incombe aux parents lors de l’apprentissage de deen de leurs enfants, de veiller à ce que les aspects sexuels vus par le deen, soit bien appris, assimilés par les enfants au fur et à mesure qu’ils grandissent, via la lecture. Les madrassahs (écoles coraniques) doivent inclure le sujet basique à leur enseignement.
La Circoncision : Chez l’homme, appelée “khatnah”, la circoncision (ablation du prépuce) est de rigueur en islam, au nom de l’hygiène sexuelle (twahârat). C’est un ‘sunnah’ selon notre ‘deen’ mais considéré comme wâjib (quasi-obligatoire) lorsque les conditions de santé (de l’enfant) sont favorable. Il est effectué si possible au 7ème jour de la naissance du bébé-garçon ou dans les plus brefs délais, lorsque la santé du bébé le permet.
À notre époque moderne, on confie cette tâche à un chirurgien confirmé, qui fera un test d’hémophilie au préalable. Le deen stipule qu’il ne faut surtout pas tarder pour effectuer la circoncision, ceci dit ne pas attendre que l’enfant ne grandisse trop. Le plus jeune elle est faite, moins l’enfant souffrira et il n’aura ainsi pas de souvenirs.
L’Excision : Chez la femme, l’excision (ablation du clitoris) est une interdiction (harâm) totale et non-islamique. C’est surtout une coutume barbare qui émane de certains pays africains. L’islam la bannit car c’est une mutilation.
La Puberté : C’est l’âge clef pour le garçon comme la fille lorsqu’il (elle) devient pubère (bâlîgh). Car le seuil détermine le développement sexuel car les organes de la reproduction deviennent fonctionnels et on passe de l’enfance à l’adulte. Et le deen indique que l’on devient un(e) musulman(e) à part entière et à partir de ce moment là tous les piliers de l’islam deviennent faraz (obligatoires) et doivent être observés. Lire parallèlement notre article sur la puberté.
Le comportement sexuel incombe de la personnalité musulmane et le Ghusal (bain) et Wazu (ablutions) deviennent les premières choses à être maitrisés.
La Masturbation : L’islam ne prône la sexualité que dans le contexte conjugal, sur fond de procréation humaine. L’islam basique voit la masturbation comme blâmable, mais de nombreux érudits (entre autres hanafites) ont parlé d’extrême tolérance pour éviter l’adultère, selon un argumentaire dit “le moins blâmable des deux blâmables”.
La Virginité : Le deen nous incombe de rester vierges sexuellement, de la puberté jusqu’au mariage, qui demeure la seule voie de rapports sexuels licites (halâl).
Le Mariage : L’union de l’homme et la femme par la bénédiction du mariage musulman (an-Nikâh) est la seule voie de relations sexuelles licite. Le ghusal devient obligatoire à l’issue du ‘janâbat’ (rapport sexuel entre époux légitimes). La racine du mot Nikâh a même une connotation de rapport-marital. Toute relation hors-nikâh relève de l’adultère (fornication) considéré comme péché grave (gunah-kabîrah).
Le Rêve-blanc : Appelé “ihtélâm” (‘wet-dream’, rêve-blanc) est l’effusion du sperme durant le sommeil chez l’homme. Le ghusal devient obligatoire.
Les Menstruations : Appelée “Haÿz” (règles), c’est l’écoulement ‘mensuel’ du sang menstruel chez la femme. Cet aspect comporte de nombreux règlements. Lire parallèlement notre article sur le Haÿz. <<
L’Accouchement : Appelée “Nifâss”, c’est le saignement après un accouchement, chez la femme. Cet aspect comporte de nombreux règlements. Lire parallèlement notre article sur le Nifâss. <<
Le Saignement maladif : Appelée “Istihâzah”, c’est l’écoulement vaginal du sang lié à une maladie ou dérèglement chez la femme. Cet aspect comporte de nombreux règlements. Lire parallèlement notre article sur le Istihâzah. <<
L’Homosexualité : L’islam bannit cette tendance car Allah a créé distinctement l’homme et la femme, avec leurs valeurs et leurs dignités distinctes. Des exemples coraniques indiquent qu’Allah avait envoyé jadis un prophète (nabiy) Hazrat Loût (Loth) [a.s.] pour combattre un peuple qui s’adonnait à l’homosexualité. Et attention aux imitations et tendances. Lire parallèlement notre article sur les Ornements du corps. <<
De nos jours, le SIDA fait des ravages et les hadîths ont prévu de pires maladies sexuelles à venir, annoncées pour la fin des temps, à l’approche du Qiyâmat. Mais les enseignements de l’islam, véritable mode-de-vie, au nom de valeurs telles le comportement, la chasteté, la fidélité, l’hygiène-corporelle (twahârat) etc. sont censés nous assurer une protection spirituelle divine.